BARENTON-BUGNY : Son histoire
(extraits du Dictionnaire Historique du département de l’Aisne par MILLEVILLE)

Village de l’ancien LAONNOIS, situé dans une vaste plaine à 10 km au nord de LAON, autrefois de la généralité de SOISSONS, des baillages, élection et diocèse de Laon.

Au XIIè siècle la terre de BARENTON-BUGNY appartenait parait-il, à CLEREMBEAU, dit du bourg ou du marché, déjà seigneur de BRUYERES, de CLACY et autres lieux voisins. Elle resta la propriété de ses successeurs jusqu’à CLEREMBEAU III.de BRUYERES qui la vendit en 1237 au chapitre de LAON. Celui-ci la donna en fief à des soigneurs particuliers, tout en gardant pour lui sa souveraineté.

Une révolte furieuse y éclata en 1338 à propos d’une taille extraordinaire que les chanoines avaient frappée sur ce village pour acquitter leur quote-part de 20.000 livres promis au roi par le Clergé de LAON pour qu’il maintint l’abolition de la commune de cette ville, prononcé quelques années auparavant.

A cette occasion 9 hommes de BARENTON-BUGNY furent pendus et 6 femmes flétries aux joues sous forme de procès. Mais le roi n’accepta pas cette justice sommaire. Il obligea le chapitre à payer des indemnités aux familles des suppliciés, et à inhumer ceux-ci honorablement dans l’église cathédrale. Cette affaire a donné naissance à la légende si populaires autrefois des Maires des BARENTONS, lesquels, disait-on, pour prouver leur innocence, avaient enfoncé avec la main seule des clous dans un grès que l’on voyait jadis enchâssé dans les murs de l’église de LAON.

En 1587 les habitants de BARENTON-BUGNY obtirent du Chapitre la permission de bâtir un fort dans leur village, pour se mettre à l’abri de l’insulte des gens de guerre. Le village eut beaucoup à souffrir en 1648 de la présence des troupes espagnoles. Il fut presque entièrement démoli par elles, de telle sorte que de 200 feux qu’on y voyait alors, dit-on, il n’en resta que 8 lors de leur départ.

En 1660, VALERAND des Fossés, Baron d’HENNECOURT, est vicomte de BARENTON, et son petit fils, Charles-Louis fut l’auteur de la branche des Comtes de VILLENEUVE, la seule qui se soit perpétuée jusqu’à nos jours.

Gentilé : Un gentilé ou ethnonyme est le mot désignant les habitants d’un lieu, ...
Le gentilé est la dénomination des habitants d’un lieu par rapport à ce lieu.
Source : Wikipédia.

Population en 1760 : 41 feux
1800 : 328 hab.
1818 : 460 hab.
1836 : 647 hab.
1856 : 735 hab.
Dépendances : Aisance et la Maison Blanche.

Populations au recensement de 1999 : 542 hab.

Le gentilé : BARENTONAIS & BARENTONAISES,
mais je crois me souvenir qu’entre enfants nous nous nommions pour rire, des BARENGOINS, dans notre baragouin local…


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