La jolie fille aux cheveux rouges,
Près de la fontaine là-bas,
M'a dit que si les arbres bougent,
C'étaient pour ceux qui parlaient bas
Se confiant les doux aveux
Qui rendent le vent si joyeux.
De cette réponse amusé
Je souris tout d'abord, ravi,
Lorsqu'au coin de ses yeux je vis
Comme une goutte de rosée.
Et cette chaude et tendre larme
Après ma surprise m'alarme.
Mais elle se reprend, me sourit,
Ses yeux brillant du feu sacré
Que seul l'amour à l'âme crée.
Et sans un mot j'ai tout compris
Et s'éleva la douce brise
Lorsqu'entre mes bras je l'ai prise.
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